| Sujet: Concours du meilleur RP { Sondage Ven 19 Fév - 23:20 |
| Sondage du meilleur RP Bonsoir ! Voici les RPs pour le concours du meilleur RP. N'hésitez pas à voter même sans être un participant J'avais décidé d'attendre un peu plus pour les RPs de Wifi et de Xiumi, mais apparemment elles ne l'ont pas faits. Donc il n'y a que le RP d'Alenna ou celui de Toola, à vous de décider RP de Toola : - Spoiler:
Le 18 juin 1894, School of HamptonShire. Aux alentours de midi.
Mon cher journal,
Je suis en train de manger. Enfin. Si on peut appeler ça manger. Enfin, c'est du hachis parmentier. C'est toujours mieux que rien. Mais moins bien que ce que maman me cuisine à la maison. Je suis à la table du fond, comme d'habitude. Je n'ai pas trop d'amis, mais je t'ai toi, mon journal. Les autres discutent et jacassent, ils se pavanent entre les tables, sous prétexte qu'ils sont « populaires ». Je n'y comprend rien. Maman me dit toujours que je ne dois pas faire attention à ce que disent les autres, mais c'est quand même dur. Ils se moquent sans cesse de moi. Heureusement, je l'ai lui aussi. Je suis la seule à en avoir un. Un Fleema. C'est une petite fée qui reste avec nous tout le temps. Il déteste que je dise fée, car c'est un garçon, mais c'est pourtant comme ça que Maman me dit qu'ils s'appellent. Le mien s'appelle Esaïon. Il est tout blond, et tout petit, et il est gentil avec moi. Quand les autres se moquent, lui me console. Et il restera toujours avec moi, toute ma vie. Maman en a un aussi. Je ne comprend pas pourquoi les autres n'en ont pas. Il ne comprend pas pourquoi je passe mon temps à écrire dans mon journal, mais moi j'aime bien. Il faut que je mange, car sinon maman va me gronder quand je rentrerai. Maman elle sait toujours ce que je fais, ou ne fais pas.
Le 18 juin 1894, School of HamptonShire, après manger.
Cher journal,
Tu ne devineras jamais ce qui vient d'arriver. Les autres ont commencé à se moquer de moi, pendant que je mangeais, et Esaïon s'est énervé. Il est devenu subitement très grand, très fort, et les as regardés de haut. Ils ont eu très peur et sont partis en courant. Il leur criait : « Ne vous avisez pas de recommencer ! ». Je lui ai demandé comment il avait fait ça, et il m'a expliqué son histoire. Il est né il y a plus de 300 ans, très loin d'ici, et a été attribué à un humain, comme moi. Et chaque fois que l'humain mourrait, il en changeait pour un qui naissait, généralement dans la même lignée. Il est chargé de la protection des personnes... il n'as pas dit de quelles, mais de personnes, et de leur bien-être quotidien. Il était avec mon papa avant sa mort, et à ma naissance il est venu avec moi. Il dit que c'est son Roi, une fée suprême, immortelle et invincible (mais toute petite), qui lui a confié la mission de veiller sur notre famille. Bref, j'ai fini de manger et nous sommes partis en direction de ma salle de classe. Il était redevenu tout petit, et me chuchotait son histoire à l'oreille. Il m'a aussi appris que je n'avais qu'à penser à quelque chose dans ma tête et il l'entendait. Pas besoin de parler. « C'est plus discret », il a précisé. Discret pour quoi ? Je ne lui ai pas demandé, mais je pense qu'il a entendu que je me posais la question dans ma tête, mais il n'a pas répondu. Oh, la maîtresse arrive en classe. Elle sait que j'ai un Fleema, et elle ne m'embête jamais. Je ne sais pas pourquoi. Elle me laisse même écrire dans mon journal tout le temps. Mais comme je suis plus douée que les autres, je n'ai pas de problèmes en cours. Oh, il y a un monsieur en noir qui arrive. Esaïon me dit de ne pas m'inquiéter, que le monsieur vient me chercher. « Me chercher pour aller où ? » j'ai demandé à Esaïon. Il n'a pas répondu. Encore une fois. On est dans une voiture avec le monsieur, tirée par quatre magnifiques chevaux blancs. Je n'ai pas peur, Esaïon est avec moi. On va peut-être retourner à la maison. Je n'aime pas aller en cours, j'aimerais retourner avec Maman. Esaïon me chuchote des gentilles choses à l'oreille, il dit que tout va bien se passer, que je n'ai pas à avoir peur. Mais je n'ai pas peur. Le paysage change beaucoup, on va très vite. Ici nous passons dans une lande. Très brumeuse. Là, j'ai peur. Il y a des corbeaux qui s'envolent en croassant, des grenouilles que l'on entend plus loin, beaucoup de brume et très peu de lumière. Le monsieur ne dit pas un mot, il ne bouge pas. J'ai remarqué qu'il avait un Fleema. Peut-être que son Fleema connaît Esaïon. « Bonne observation, Katrina », m'a dit Esaïon tout bas à l'oreille. Je n'ai pas trop compris pourquoi il a dit ça. Le monsieur est petit, comme un Fleema, mais à taille humaine, et pas très gros. Il a des grandes oreilles, un peu pointues, et des cheveux très courts, bruns. « Comment vous vous appelez ? » je lui ai demandé. Il n'a pas répondu. Mais Esaïon m'a répondu, lui. « Il s'appelle Beltira. C'est un grand sage, tu ne dois surtout pas le contrarier. » J'ai acquiescé, dans ma tête. Mais je n'y comprend plus rien. Le paysage a encore changé. Nous sommes dans une plaine, très verte. Il y a des chevaux qui courent, au loin, je ne les vois pas mais j'entends le bruit du galop. Et ca n'est pas celui de la voiture, qui est plus proche.
Le 18 juin 1894, quelque part dans les landes, dans l'après-midi.
Cher journal,
Après la lande, nous avons continué quelques minutes en voiture, peut-être plus, je ne sais plus trop, et nous sommes arrêtés dans une clairière. C'était très joli. Il y avait un petit ruisseau qui coulait au milieu, le clapotis de l'eau était très joli à entendre et le soleil se réfléchissait dans les petites vagues qui étaient formées par les remous de l'eau. L'herbe était très verte et très douce. Mes petites chaussures fines me permettaient de sentir le moelleux de l'herbe, c'était très agréable. Les arbres formaient un ovale, et nous avons attendu. Je me suis assise dans l'herbe, tandis que Beltira le sage faisait des cercles en murmurant je ne sais quoi. Esaïon s'est posé sur mon genoux gauche et s'est reposé quelques instants.
Et puis, on a entendu un grondement et le sol de la clairière a commencé à bouger. Le sage paraissait sûr de lui, et souriait. La clairière s'est transformée en une immense tour de pierre, dans laquelle Beltira nous a invités à entrer. La porte était en bois, toute craquelée, et cette tour paraissait avoir des centaines d'années. Nous avons monté un grand escalier en bois, qui craquait sous nos pas. Je n'étais pas rassurée, mais Beltira semblait confiant, et Esaïon m'avait dit de lui faire confiance.
Désormais, je suis assise dans un fauteuil et j'attends que Beltira revienne. Il m'a dit que j'étais très importante pour notre monde, aussi je devais lui faire confiance et l'attendre sagement ici, sans bouger, sans rien casser. Il est très gentil, Beltira. Il m'a dit qu'il m'expliquerait pourquoi il m'a emmenée quand il reviendrait. Je ne.. Oh, il arrive.
Le 19 juin 1894, dans la tour de Beltira, en début de matinée.
Le soleil se lève. Je suis fatiguée, mais je dois raconter ce qui s'est passé. Mon histoire. « Katrina, m'a dit Beltira avec un accent bizarre, tu es une des descendantes du roi Choam. Tu en as entendu parler ? » J'ai fait non de la tête. « Le roi Choam était le seigneur des terres de l'est, le Roi de tous les Rois. Il régnait en maître sur notre terre et était respecté de tous. Même les rois maudits le respectait. C'était un grand sage et un puissant magicien. » J'ai levé la main, dans le but de poser une question. « Oui, mon enfant ? » m'a-t-il demandé. Et j'ai demandé qui il était, lui. « Moi, je suis Beltira, le grand-père de Choam. Je suis un éternel. Il y a des centaines d'années, Choam a été assassiné, et on ne sut par qui. Son fils a été mis sous la protection de Fleema, qui sont les gardien sacrés de la Nature. Et tu es là, désormais. La prophétie des Grands Créateurs, ceux dont on dit qu'ils ont créé le monde, nous dit que tu serais la Revenante, celle qui reprendrait le trône. Mais notre chemin jusque-là est semé d'embuches. Il faudra être forte, ma petite. » « Maman... » j'ai murmuré. « Ta maman a eu un accident, ma chérie, je suis désolé.. Elle est morte. Et c'est pour ça que je t'ai recueilli. Car il fallait te mettre en sureté. » J'ai pleuré pendant un moment dans ses bras, puis me suis endormie, et me suis réveillée dans la nuit, encore pour pleurer. Maman me manque.. j'ai peur sans maman. Esaïon m'a consolé, mais c'est dur sans Maman... Beltira se réveille, nous devons partir, il m'a dit.
Le 19 juin 1894, sur une route, dans l'après-midi.
Nous avons roulé toute la matinée et après manger. Nous venons d'arriver dans un grand château. Beltira m'a dit qu'il y avait un ami qui nous accueillerai. Ce château est immense. Je n'ai jamais vu une demeure aussi grande. Esaïon s'est caché dans mes cheveux. Il paraît que les gens ne doivent pas savoir que j'ai un Fleema. Et Kouki, le Fleema de Beltira, a fait pareil. Le monsieur nous a accueilli avec plaisir et nous lui avons raconté qu'on allait voir ma tante, dans une contrée plus à l'Est. En vrai, je sais que nous allons rejoindre le château où Choam habitait, mais je ne dois rien dire. Oh, nous allons manger.
Le 19 juin 1894, dans le château, dans la soirée.
Le repas était très bon, mais j'ai toujours ce vide dans le cœur, maman me manque... Beltira m'a dit que j'étais courageuse, du haut de mes 10 ans. Dans deux jours c'est mon anniversaire, je sais pas si Beltira le sait. Peut-être... Esaïon s'en rappelle, lui au moins.
Finalement, la cantine à côté de tout ça, c'était pas si mal...
RP d'Alenna : - Spoiler:
Un peu sonnée, la petite fille regarda sa montre. Un geste inutile, puisque la dite montre était cassée depuis plus de 5 mois, mais c’était en fait un geste « comme les grands » qui lui donnait l’impression de ne pas être ridicule, plantée au milieu de la cour. La mince file de la cantine était constituée de quelques élèves, une dizaine tout au plus, mais pourtant, elle ne se décidait pas à y aller. Le regard un peu perdu, elle fixait les angles de ce qu’elle appelait l’enclot, tapotait du pied et tournait un peu en rond. Personne ne lui prêtait attention, mais elle attendait. Un bruissement de feuilles à quelques pas d’elle lui fit tourner la tête, et elle s’approcha du grillage, contre lequel du buis était planté. Un buis assez touffu, qui permettait que l’on ne remarque pas trop les trous du grillage, et qui permettait aux enfants les plus précoces de faire leurs expériences tranquillement. Mis à part les arbres maigrelets plantés à intervalles réguliers dans la cour, c’était le seul endroit d’où ce genre de bruit pouvait provenir. Or, la cour était quasiment vide, et tout le monde profitait du menu du midi, un hachis Parmentier. Même les maîtres ne surveillaient pas la cour, chose inhabituelle qui engendrait souvent une vague de bazar, excepté quand il y avait quelque chose de bon à manger. Le temps était couvert, comme souvent, par un couvercle de nuage gris qui semblait prêt à éclater à chaque instant, le soleil était totalement invisible et un léger vent glacial balayait l’asphalte du sol. Quelle magnifique saison, aurait songé un adulte. La fillette, elle, pensait plutôt au bruit qu’elle avait entendu. Couverte d’une veste noire et longue, plutôt chaude, elle ne sentait pas le froid et ne s’en souciait guère. Son pantalon était une sorte de jean, d’une couleur un peu délavée à force d’avoir été lavé, ses chaussures étaient de simples baskets, et de longs cheveux bruns et emmêlées s’échappaient du bonnet de laine beige qu’elle portait vissé sur le crâne. Il émanait quelque chose de particulier de cette gamine, car outre son style vestimentaire étrange pour une enfant de son âge, sa façon de se mouvoir n’était pas normale. Elle marchait plutôt doucement, mais semblait prête à bondir à tout moment. Elle avait le pas lourd et léger à la fois de celui qui sait où il va, dont chaque mouvement à un sens. Elle faisait peur, cette enfant, par la force qu’il y avait dans son regard. A chaque mouvement la rapprochant de cet espèce de buisson, elle devenait un peu plus prudente, comme si une menace pouvait se tapir et la saisir à la gorge à la moindre erreur d’inattention…
Elle était devant. A quatre pattes, ce qui n’aurait pas manqué d’attirer l’attention d’au moins une personne s’il y en avait eu dans la cour, et inspectait le buis. Obéissant à son instinct, elle se faufila entre les branches un peu écartées, et, comme de nombreux gamins avant elle, arriva enfin dans le tunnel secret. La voute, à peine d’une mètre était faite de branches. Cet étroit passage était large d’environ soixante centimètres, et chaque avancée de la petite fille la rendait un peu plus écorchées, parce que les branches lui griffaient le visage. Au premier tournant, quelques mètres après qu’elle soit entrée dans cet étrange et improbable tunnel, elle vit enfin ce qui avait causé le bruit. Un chat roux assis bien droit était en train de regarder fixement la gamine, comme si il l’avait attendu. Ses yeux verts étincelaient et malgré la faim et la douleur, l’enfant voulu continuer. Le félin roux se leva, bien droit, lança un dernier regard moqueur à l’enfant et se mit à marcher, fier. Il disparut au deuxième tournant, à peine un mètre plus loin. La fillette, peu sûre d’elle, de plus en plus confuse, ne savait pas quoi faire. Elle hésita un instant, puis, mue par sa curiosité, se décida à avancer. Elle disparu à son tour au tournant. Tiens, ce chemin là elle ne l’avait jamais fait. Au fur et à mesure qu’elle avançait, le passage devenait plus étroit. Elle ne pouvait déjà presque plus avancer. Les branches lui arrachaient la peau par endroit, et comme habitées d’un esprit malfaisant, lacéraient ses vêtements… L’air devenait rare. Elle ne pouvait plus faire demi-tour. Elle s’arrêta un court instant, puis reprit sa marche forcée. La voute était plus basse. Elle devait maintenant ramper. Ses membres étaient lourds. Si lourds…
D’un seul coup, alors qu’elle avait presque perdu espoir, que des énormes larmes roulaient sur ses joues, un tournant se dessina devant elle. Elle s’y traina piteusement, et fut soudainement aspergée de lumière. La sortie était devant elle… Si proche…
Les yeux écarquillés, sa petite bouche rose entr’ouverte, elle regarda autour d’elle. Une immense forêt se dressait devant elle. Elle se releva, doucement, et détailla peu à peu ce qui se trouvait devant elle. Une douce lumière enveloppait les arbres. Les feuilles vertes se balançaient doucement au vent, un air frais balayait le visage de l’enfant, l’odeur de ce lieu était exaltante. Le sol était un tapis moelleux de feuille, d’humus, d’herbe et de fougère, tout était parfait. Une seul note discordait. Une sorte de râle très léger sortait du fond des bois, comme une sourde mélodie. Fronçant les sourcils. La petite fille avança d’un pas léger, comme si le temps n’avait plus de prise sur elle. Elle était détendue, presque joyeuse, mais une ride d’inquiétude barrait son front. Plus elle approchait du bruit, plus son pas devenait lourd, plus elle avait du mal à marcher. Le bruit devenait plus fort, et au dela de ce simple détail, l’odeur du lieu avait changé. On pouvait sentir comme un peu de fumée, une odeur légèrement âcre, désagréable. Un petit peu d’appréhension noua le ventre de l’enfant. Quelque chose n’était pas normal. Elle parcouru encore une dizaine de mètres, puis se retrouva figée, ses jambes refusant de mouvoir son corps. Le soleil devint plus dur, éclairant la scène d’une lumière crue. Elle ne pouvait plus bouger. Elle ne pouvait plus reculer ! Et le vent lui apportait maintenant une odeur fétide. Tout devin flou autours d’elle. Quelques secondes plus tard, à moins que ce ne fut des heures, tout se dispersa. Le paysage qui s’offrait à elle fut quelque peu différent. Du feu. Ce fut la première chose qu’elle senti. Une odeur un peu douceâtre, lourde et étouffante. Puis la couleur de ce fléau lui apparu : l’horizon se couvrait de jaune, de rouge, d’orange. La fumée qui montait doucement dans le ciel était noire. Les arbres étaient détruits. On pouvait maintenant voir d’où venaient les râles. Quelques humains tentaient d’extirper des flammes, les uns avec succès, et les autres mourants dévorés par le feu. Un homme courrait, vers la petite fille à quelques mètres d’elle - qui ne pouvait toujours pas bouger - il s’effondra. Le sol sous lui se colora de rouge, la couleur de son sang. Il tendit une main vers la gamine, et mourut, deux flèches plantées dans son dos. Un peu plus loin, à une dizaine de mètres, une enfant de dix ans au maximum tentait en vain d’échapper à deux hommes. L’un la rattrapa, lui tordit le bras pour l’arrêter dans sa course. La fillette gémit, consciente du sort qui l’attendait, tandis que le deuxième homme lui arrachait le haut de ses habits, dévoilant une poitrine à peine naissante. Les cris, les pleurs et les supplications redoublèrent d’ardeur lorsque la gamine fut projetée à terre. Les rires des hommes se mêlèrent aux malédictions et aux hurlements de la fille, et ce fut seulement au moment le plus immonde que l’un des hommes décapita l’enfant. Le regard vide à jamais de la fille fixait l’impuissante spectatrice qui ne pouvait pas fermer les yeux. Les hommes la remarquèrent, et s’approchèrent d’elle avec un sourire qui voulait en dire long.
« Noooon ! » Le cri retenti à travers toute la salle de la cantine. La fillette qui l’avait poussé regarda un long moment autour d’elle. Elle se frotta les yeux. Mais où était-elle ? « Alenna ? Ça va ? » La dénommée Alenna regarda la personne qui lui avait parlé. A travers le brouillard de ses larmes, elle reconnu une de ses amies. Un spasme lui noua le ventre lorsqu’elle regarda la viande qui était dans son assiette, et elle se précipita dehors pour vomir tout ce qu’elle avait mangé. Un peu calmée, elle regarda autours d’elle. Un petit vent froid balayait la cour. Le ciel était lourd et gris…
Un léger bruit venant des buis lui fit tourner la tête.
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| Basil Hawkins© Magic Admin
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